Chantal et Jocelyn vers la Turquie

 Nous avons changé d'auto parck pour être plus au calme et en sécurité , nous nous sommes installés dans un nouvel auto parck près d'installations sportives que le gardien commercialise à 50 LT par jour mais ! Pour y arriver bien qu'à 300 m de notre lieu de départ nous faisons environ 5 km afin de faire demi tour et pour ce allons jusque de l'autre coté du Bosphore . Une fois installé nous décidons de faire le grand bazar, rien que pour y aller une véritable découverte des quartiers professionnels et entre autre celui des cordonniers, chausseurs et cuirs, inimaginable le nombre de magasins qui gravitent autour de cette activité, du marchand de cuir , de caoutchouc, de fils, d'oeuillets, de semelles etc.. ainsi que les ateliers en sous sol … Enfin, le GRAND BAZAR, 4000 boutiques, avec peu de m² par échoppes mais beaucoup d'articles. Les allées sont magnifiques et grouillent de chalands et touristes et qui flânent au gré des quartiers spécifiques, tels que bijoux (meilleurs or, argent et prix), vêtements authentiques (à leurs dires), cuirs et peaux (première qualité), tapis (tous certifiés et plus authentiques les uns que les autres) enfin lieu à voir et à revoir … La faim nous torturant un peu , nous mangeons rapidement et allons après le repas faire le visite de SAINTE SOPHIE , monument grandiose de marbres et de briques qui s'orne de mosaïques  superbes, impressionnant sachant qu'elle a été construite en 10 années par 10000 ouvriers( le terme est-il bien choisi ?). Cette basilique fut tout de même la plus grande de la chrétieneté pendant 1000 ans. Toujours est-il que nous enchaînons ensuite par lepalais de TOPKAPI, encore énorme avec des trésors architecturaux et des joyaux faits d'or, d'argent, de jade, d'émeraudes et rubis. Tout cela s’agrémente d'une non moins surprenante galerie d'armes blanches Ottomanes et fortement ouvragées. Les jardins de ce palais surplombent le Bosphore et offrent un paysage magnifique. Nous rentrons au camping car fourbus mais heureux et émerveillés. 

 

 

 Après avoir passé une nuit agitée sur l'aire de la station service, nous nous dirigeons vers Istambul distant de 170 km. Ne voulant pas abuser de l'hospitalité des hôtes de la station nous partons sans faire ni vidange, ni plein. Chemin faisant nous trouvons une source d'eau potable sur le bord de la route nationale et entreprenons de faire le plein avec le tuyau. Manque de pression ou de débit , toujours est-t-il que ce n'est pas simple ! Des ouvriers maçons nous observent et viennent à notre secours avec un bidon de 5 litres. Ils sont sympas et nous invitent à partager leur moment de pause autour d'un thé turque.L'ambiance est très détendue, ils nous font rire à ne pas comprendre ce qui nous disons et ils rient à propos de ce qu'ils ne comprennent pas. Nous reprenons la route en longeant le mer de MARMARA, l'accès y est difficile car ce ne sont que des petites multi-propriétés closes et gardiennées et ce jusqu'à Istambul pratiquement. Nous nous arrêtons pique niquer dans les terres et pendant ce déjeuner un coup de vent nous interpelle et surprend. L'entrée d'Istanbul, n'est pas une mince affaire, tout y est chantier avec des bretelles à droite, à gauche, des stationnements sauvages,des travaux, un flux énorme de véhicules de tous genre (même hippomobiles) de quoi faire peur ! Trop tard nous sommes dedans et allons ainsi en longeant la mer jusqu'au vieil Istanbul(Sultanahmet). Bravo, nous pouvons ainsi stationner dans un auto park près de la mer et de la mosquée Bleue. Nous entreprenons de renter en ville, Mosquée Bleue, citerne, marchands de tapis, etc .. de retour au camion, nous rencontrons des français qui nous informent qu'une tempête à fait rage sur Istanbul au moment du repas, renversant un semi remorque, brisant des arbres,  allant même à faire évacuer le palais de TOPKAPI et fermer les ponts suspendus (voir coup de vent au pique nique). Content de notre stationnement nous allons dîner en ville après avoir assisté en direct et à 3 m du camping car au flash météo de la TV Turque qui relate cette tempête. De retour au camping car, l'endroit est très animé et les stamboulites y viennent en famille pour flâner.

 

 

 Kastraki au pied des Météores bonne base de départ pour la tournée des monastères. Ces derniers tous aussi perchés les uns que les autres avec des points de vue imprenables.On se demande combien de vie, d’abnégation et de temps il a fallut pour réaliser ces ouvrages. La réussite est là, tant dans l'architecture que dans la réalisation défiant toutes les lois de la mécanique des construction. La matinée fut réussie et agréable sous un ciel dégagé( cela nous change un peu) et nous poursuivons notre route vers THESSALONIK sur des tronçons d'autoroute très chers et peu fréquentés. Nous posons notre bivouac à RENTINA non loin de la mer EGEE mais auprès d'un lac.

 Réveil matinal en Grèce sur le bateau dans le port d'IGOUMENITSA, sortie du bateau dans les premiers, pas de formalités douanières, nous sortons de la ville sans problème. Au contraire de l'Italie nous avons une carte et nous allons ainsi jusqu'à IOANNINA, charmante petite ville située au bard d'un grand lac et plein de l'histoire bisantine. La recherche d'une boulangerie un dimanche nous permet de faire à pied une bonne découverte de la ville et aussi de la citadelle et les vestiges bizantins. Nous déjeunons en suite au bord du lac dans le camping car et fêtons les 60 ans de Chantal.Nous reprenons la route vers les Météors . A 1450 mètres d'altitude nous trouvons la neige et une station de ski dont les équipements sont spartiates (normal !) les routes de montagnes sont impressionnantes et les paysages superbes. Dans les vallées la végétation encore en vert pâle est tachée de mauve (arbres de Judée sauvage en fleurs) c'est tout simplement magnifique. Puis les vallées s'élargissent et nous découvrons les météors, spectacle grandiose, qui nous apprécions d'une taverne ou nous dînons, nous logeons dans un camping  ou nous avons fait lessive.

 Départ de Porto Sant' Epidio sous une pluie battante avec d'immenses marres et toujours des routes défoncées, finalement nous décidons de prendre l'autoroute. Sous la pluie nous roulons ainsi3 heures et nous déjeunons à San Severo, toujours sous la pluie. Nous prenons enfin au moment d'une éclaircie la nationale et ce jusqu'à BARI, directement au port des ferries.  Nous achetons nos tickets OPEN DECK , 30€ par personne et 85€ pour le camping car. Transaction effectuée en10 min à 14H50 pour embarquement à 17h, mais nous n'aurons accès à bord qu'à 19h, c'est impressionnant de voir le nombre de camion qui peuvent être avalés par ce monstre d'acier ! Notre bateau se nomme AQUA HERCULES et doit nous déposer demain matin en Grèce à Igouménitsa. Il est 19h48 lorsque nous quittons les quais et après un repas dans le camping car nous allons visiter le navire et boire un pot au bar. Raté, impossible de passer entre les camions sous une pluie battante encore, demi tour vers le camping car pour essayer de dormir vu la pluie, le vent et le bruit des moteurs.