Départ sous la pluie, de notre camping macédonien à 21€. nous roulons vers TIRANE en contournant le lac pour arriver à la frontière Albanaise,passage assez facile, pas de magasin détaxé. La route est un peu sinueuse jusqu'à ELBASAN et sous la pluie permanente. La direction de TIRANA est indiquée à la sortie , il n'y a pas d'autre possibilité, elle grimpe raid dès le départ est étroite, sinueuse et endommagée. Les bords de cette route de nombreux vendeurs et vendeuses de fruits (figues et cerises). Nous montons ainsi pendant 20 km jusqu'à pénétrer le nuage porteur de pluie, il pleut toujours, et nous grimpons toujours soit plus de 950 m avec des à pics de chaque coté. De plus, cette route, la seule rejoignant la capitale est empruntée par les camions, les bus qui conduisent comme des fous. Arrivés à la capitale, nous filons sans nous y arrêter tellement cela nous semble infecte. Les immeubles sont sales, délabrés, le linge qui pend aux balcons semble avoir été rincé dans de l'eau saumâtre. Vite nous allons vers SHKODER toujours sous la pluie. Arrivé nous cherchons la route vers la CROATIE, pas facile , les rues sont défoncées, les nids d'autruche transformés en piscine boueuses, les cassis fréquents et les trottoirs peu distincts. Après bien des ralentissements nous sortons de cette ville pour aller vers le MONTENEGRO,la route est de pire en pire, les trous se succèdent, les marres aussi pire qu'aux COMORES. Trous, cailloux , flaques, puis bitume sur 300m puis trous , flaques, cailloux, etc nous faisons cela pendant plus de 30km, pour arriver à la frontière et nous entendre dire que « il y a des travaux sur la route et vous devez attendre 17h pour passer ». Un petit goûter et la route s'ouvre, elle est en travaux d'aménagement des bas cotés que la DDE du coin exécute avec soins. Un nombre de camion impressionnant se pressent sur cette route avec des chauffeurs « kamikase ». Dans la plaine qui suit cette frontière nous observons que le Monténégro est un pays superbe avec des maisons coquettes, propres, et bien entretenues. L'eau est présente partout entre les montagnes arides, il n'y a pas de déchets à traîner, les cultures et en particulier celle de la vigne nous interpelle. La production viticole est semble-t-il importante. Nous arrivons sur la coté Adriatique et entre BAR et BUTVA trouvons un lieu en bordure de mer avec un vent fou. Installé devant la plage (c'est un camping l'été mais pas encore en service) nous dormirons là ce soir, si le vent ne nous chasse pas.
Eh, bien le vent nous a chassé, après avoir mis le camping car bout au vent,essayé de dormir, nous abdiquons et fuyons ce coin sympa pour nous réfugier dans la ville de BUTVA sur une petite placette( station de taxi) à moitié à l'abri du vent. Au matin nous délocalisons afin de respecter les habitants et être tranquille pour le petit déjeuner.